Le pic de Serrère à 2912 m est facile d’Andorre, pas question pour moi de prendre le chemin des touristes, je reste en France !
J’adore l’Aston, c’est long, aucun balisage, quelques sentes à vaches piégeuses à souhait et personne.
Départ du bout de la route de la galerie au dessus du barrage de Riète à 1550 m.
Par le chemin dit « de Jojo », non tracé sur la carte, on rejoint la prise d’eau vers 1540 m et le chemin horizontal de la conduite.
Sur le chemin de Jojo:

Juste avant la prise d’eau:

Ruisseau de Quioulès:

La passerelle dite « pont de Jojo » permettant d’aller vers les étangs de Carau:

Le brouillard me poursuit, l’herbe est trempée. Arrivée à la passerelle à 1656 m au dessus du ruisseau de la Sabine:

Il faut ensuite descendre un peu pour rechercher la rive gauche du ruisseau venant de l’Estagnol.
Le brouillard joue avec moi:

Je suis trempé jusqu’à la taille. Juste avant l’Estagnol:

L’Estagnol, 10 min après, le brouillard a tout envahi.

Je vais monter à l’ouest sur la crête à un petit col sur la droite:

Sur la crête, je vais chercher le point 2282 m, le cheminement est sympa:

Tout prêt de la crête du Sal, elles ne voient pas grand monde, je suis l’attraction de la semaine:

Le voila le pic de Serrère au centre tout en rondeur:

Les deux étangs indiqués sur la carte sous le pic de l’Estagnol sont des mares fétides polluées par les vaches nombreuses.

Point de vue sur la crête du Sal: étang de Soulanet et pic de Thoumasset:

L’étang à 2446 m sous le pic de Serrère:

et le cabanon du vacher:

Je ne prend pas la voie normale par la Portella de la Cebollera mais le pierrier qui mène au col à 2702 m. C’est raide, faut pousser sur les bâtons.

Le pic du Sal:


Arrivée au col, ouf, coté Andorre la vallée de Sorteny:

La crête est facile, 200 m à avaler:




Vers l’est:

Crête vers le pic de la Cabaneta:

Descente au col à 2702 m et je continue jusqu’à la Portella de Cebollera.
Au col:

A la Portella à 2656 m. La descente est moins raide et surtout moins longue que celle du pierrier:

Je passe l’abri du vacher et l’étang par l’est et entame la descente du ruisseau de la Coume de Seignac jusqu’à 2200 m.
Bivouac dans le brouillard, le lendemain matin , il fait beau:

Début de descente facile au soleil:


Arrivée vers 1950 m, de grosses touffes d’herbes bien mouillées

puis du rhodo, des trous et des cailloux bien glissants:

Cabane de Bela:

La suite est facile:

Traversée du ruisseau de la Rebenne:

Et retour à la cabane de Quioules:

Sur le chemin de Jojo

et arrivée au parking à midi.
Vu personne pendant toute la balade.
J’adore encore plus ce coin de l’Aston !
Super cette virée dans l’Aston ; sûr que là-bas on est pas gêné par les touristes ! la voie ariégeoise est rude
( pléonasme ! )
Je viens de gravir par procuration le Serrère dont j’ai toujours eu envie , comme son voisin Font Blanca ; mais ce sera dans une autre vie !
Merci Philippe
Amitiés
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Bonjour Jean-Robert.
Merci pour le commentaire.
C’est vrai qu’il faut avoir envie de marcher longtemps et de marcher sur des sentes à vaches.
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Salut Philippe
Je viens de trouver comment mettre un commentaire sur tes sorties 🙂
Ha l’Aston …pas facile mais superbe sortie……….sur 1 jour faisable ?
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Salut dede,
Je suis parti à 7 h, pic de Serrère à 14 h30 et bivouac à 17 h.
J’y suis allé doucement sachant que j’avais 2 jours. Je pense qu’avec un sac moins lourd et moins de pause, j’aurai facilement gagné 2 h sur la première journée.
Donc faisable à la journée vu ce que tu fais avec tout de même une partie bien chiante avant la cabane de Béla. Et une bière méritée à la fin !
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Ouais ça fait quand même une rude journée …..merci 😉
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